Une nouvelle circulaire vient d’être promulguée visant à protéger les habitants d’un gaz radioactif méconnu du grand public : le radon. Explications.

Alors que nous sommes tous plus sensibilisés aux méfaits du plomb ou de l’amiante, le Gouvernement a décidé de pointer du doigt les dangers que présentent l’exposition au radon. Ce gaz, qui ne doit pas dire grand-chose à grand monde, est pourtant radioactif et considéré comme cancérigène par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis 1987. La présence de radon est intimement liée à la présence d’uranium dans les sols.

Ainsi, depuis le 1er juillet, les vendeurs et bailleurs sont tenus de prévenir les locataires sur un éventuel risque d’exposition. Ce risque diffère selon la localisation de l’habitation. En effet, le Gouvernement a divisé le territoire en trois zones en fonction de la probabilité d’exposition. Ainsi, les propriétaires, vendeurs et bailleurs, situés en zone 3 (la plus exposée) sont tenus d’en faire part sur l’état de diagnostic des risques naturels, recueil d’informations qui regroupe notamment les risques d’inondations, glissement de terrain etc… Concrètement, ce sont surtout les régions montagneuses comme le Massif Central ou les Pyrénées, ainsi que la Bretagne qui sont les plus concernées.

Cette nouvelle réglementation n’aura toutefois pas énormément d’impact témoigne Thierry Marchant, président de la chambre des diagnostiqueurs de la FNAIM : « Il s’agit là d’une simple information qui ne nécessite aucun travail particulier ». Si cela se confirme, il viendra donc compléter la liste déjà longue des diagnostics à effectuer pour homologuer son logement aux côtés du diagnostic énergétique, électricité, plomb, gaz, termites, amiante, métrage loi carrez ou encore l’état des risques naturels et technologiques…

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